D’une guerre

Tu reviens donc,
petite fée.

Tu n’aime pas
que je t’appelle comme ça,
n’est-ce pas ?

Petite fée partie
avant la barbarie

Quand nous sentions monter
l’odeur âcre des terres
et les parfums de l’homme

Quand nous nous sommes perdus
aveuglés et en sang
car une parole trop forte…

Et toi, à quel service
as-tu mis tes talents ?

À quelle écriture simple
capable de conjurer
cette parodie de monde ?

Nous avons été fous
de ne plus t’écouter.

Approche petite fée,
j’ai refusé de vaincre

J’ai mérité ta peau
pour me blottir en toi
et disparaître en larmes

Fertiliser le sol
pour tenter de reprendre.

Un commentaire

Neala 08/04/2009 Répondre

J’ai vu ton article sur la communauté « l’écriture dans tous ses états ». Intriguée par les premiers vers je suis venue lire le poème en entier… Je l’ai beaucoup aimé, alors j’écris cette impression humblement et maladroitement dans ce commentaire.

Au plaisir,
Neala.

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