La symphonie urbaine d’Arevako (6/9)

A l’occasion du Printemps des poètes, retrouvez chaque jour et jusqu’au 12 mars, le début d’un poème faisant résonner le chant des villes. Chacun d’entre vous peut le compléter avec ses propres mots, en suivant le même rythme ou en changeant de tempo. C’est parti :

Concombrement

Le terrain vague était cerné
Par des immeubles immaculés
Quand des hommes concombres sevrés
Sortirent d’une trappe tout habillés…


(A vous de continuer en laissant un commentaire…)

3 Commentaires

Florent Maurin 09/03/2006 Répondre

Et comme une insulte aux gratte-ciels,
ces phallus verts tout en rondelles
entamèrent une ritournelle
aux douces couleurs d’ambre et de miel

MP 11/03/2006 Répondre

De forme oblongue et allongée
Si lentement ils avançaient
Tant ils étaient encombrés.
Mais qu’allaient-ils manigancer
dans ce terrain si bien cerné ?
Ce qu’il voulaient c’était créer
Un bel espace de liberté
Gai, vivant et coloré
Un immeublile pour respirer.

la page 09/03/2006 Répondre

il chantèrent le vit et l’amour
ces filles qu’on prend et qu’on laboure
la séduction au tour par tour
coeur lunatique mène chasse à cour

Ils chantèrent la vie et l’amer
ces frères qu’on perd et qu’on enterre
le désespoir des terre-à-terre
corps périmé repart sous terre

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