Sola scriptura #63 : Shékhinah (la Présence)

Peut-être que
pour ne pas cesser
de ressentir cette très douce chaleur
ce calme plein dans la poitrine
ce « vers » qui fluctue lentement en nous

(Comme lorsque l’on tient son épouse en silence
comme lorsqu’on se tient enlacés tous les trois debout dans la cuisine)

il ne faut pas arrêter de faire
de lire
d’écrire
de penser
de prier
d’inventer
de fabriquer

Avec une place
pour le silence

D’être en mouvement
même très lent

De faire un geste

Pour manifester
ce qui se manifeste.