Wiztern (1)

Au pied du Mont Shiprock
Les hommes-bison s’agitaient
Autour du caillou sacré.

Tout en haut de la montagne,
 John Liverpool, apprenti cow-boy
S’appuya par mégarde contre un très gros rocher.

Ce fût leur dernière danse.

Quel farceur, ce John Liverpool !

5 Commentaires

jonathan livingstone 13/04/2005 Répondre

Stéphoune Liverpane
L’apprenti poète
mit un accent circonflexe
dans le fût de son canon
Par un coup de gâchette magique
Son dico s’en fut
Mais pas sa poésie!

El gringo 13/04/2005 Répondre

Maitre Capello ? C’est vous ?

J-L B 13/04/2005 Répondre

Un caillou et deux cailloux et 3 et 4
un rocher et deux rochers et 3
une montagne et deux montagnes
Je monte et je descends
C’est le FAR WEST
Je n’ai rien dans le caillou
le TROU BADOUR d’AREVAKO

bab 03/07/2005 Répondre

au pied des monts tumuc-humac
les indiens wayampis s’agitaient
autour du fromager sacré

au sommet de cette pietre montagne
– à peine plus escarpée qu’une colline-
– mais que vuolez vous c’est ainsi en ces terres d’amazonie-
caca d’aï, apprenti chaman
s’appuya contre cet arbre, surplombant la canopée

ce fut leur dernière chasse en forêt !

quel cerveau de colibri, ce con de caca d’aï !

explications : le fromager, arbre sacré s’il en est dans ces terres tropicales, n’en est pas moins comme tous les arbres du coin : c’est à dire bancale, pas bien assis sur ses racines de pieds; va savoir qui, ou bien de l’esprit coléreux, ou bien de ce crétin de « caca d’aï » qui n’en manque pas une -faut bien le dire- est à l’origine de cette catastrophe….

Arevako 13/04/2005 Répondre

Pour la peine, je laisse la fôte, sinon, personne ne comprendra plus rien et c’est pas comme ça qu’on va faire entrer la poèsie par la petite porte des chaumières.

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