Altayur, épopée fantastique #17

Courir
courir vite
le plus vite qu’un petit corps
puisse

Point de côté
/ avance

cheville tordue par la panique
/ avance

souffle court
/ réfugie-toi là
dans ce tronc de cèdre creux

ne bouge plus
ne respire plus
n’essaye même pas de regarder
le flash de lumière qui les figent
comme une photo
désouvenir

Reste-là
le cèdre n’est pas qu’imputrescible
il te protège
de leur magie

Son odeur
pipe du grand-père
calme ta peur

Ralentis
ton cœur

Adieu
mon cœur.

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