Je partage un rayon
avec l’aubépine
Seule la rosée
nous a surpris.
Poésie & autres choses
Je partage un rayon
avec l’aubépine
Seule la rosée
nous a surpris.
Rêver avec les loups
Que le cri de la meute
se transforme en un chant
Que les gueules se détendent
à l’approche des lumières
Et que l’on puisse danser.
L’oiseau chante ce matin
C’est pour te remercier
d’avoir espéré plus.
Les mauvais dieux nourris
chassés par un éclair
Trinquer
à notre amour.
Prendre le temps nécessaire
de murmurer pour soi
ce que l’on aime faire
Se remettre à l’ouvrage
avec une tasse de thé.
Prendre soin de déverser
sans perdre une seule goutte
Dans un mouvement de danse
qui n’en finirait pas.
Tailler notre plante
qui à l’aide d’un sourire
se réalisera.
Échanger les parfums
continuer d’inventer
et se jouer des règles
Tête en l’air.
Récolter l’énergie
sans rien ajouter d’autre
qu’une chaleur à soi.
Sautiller comme un singe
entre les épreuves du temps
D’une larme de joie.
Se retirer en soi
pour mieux se perdre au monde
Et puis, recommencer.
Je vais tout doucement
pour arpenter le monde
Trace déposée.
Dix mille funambules
sur le fil vibrant
d’un seul geste à atteindre.
Pouvoir donner un nom
et avancer au pas
d’un poème tracé.
« Ils ne comprennent pas comment ce qui lutte avec soi-même peut s’accorder.
L’harmonie du monde est par tensions opposées,
comme pour la lyre et pour l’arc.» – Héraclite, Fragment 51.
Se décider à rompre
pour relier les confiances
et un jour revenir
Assuré.