La symphonie urbaine d’Arevako (1/9)

Bienvenue à tous sur Arevako !
A l’occasion du Printemps des poètes, vous trouverez ici, chaque jour et jusqu’au 12 mars, un nouveau poème court faisant résonner le chant des villes. Tout au long de la journée, chacun d’entre vous pourra compléter ce chant singulier avec ses propres mots, en suivant le même rythme ou en changeant de tempo. C’est parti :

Réverbèraction

Il était un réverbère
Qui ne trouvait plus la lumière
Plus personne ne passait
Au 36 rue Guy Moquet…

(A vous de continuer en ajoutant un commentaire …)

4 Commentaires

StefBis 04/03/2006 Répondre

Et quand le soir, la nuit venue
La lune jouait sa sérénade
Son filament bien qu’entretenu
Restait malheureusement en rade.

j-l b 05/03/2006 Répondre

Elle s’envola sur son nuage
Et d’aventure en aventure
Rencontra un petit page
Barbotant dans une eau pure.

jonathan livingstone 05/03/2006 Répondre

C’est ainsi qu’Hebert le réverbère
Bien que sans lumière
Fut le témoin d’un amour naissant
Qui éclaira sa vie de lampadaire
De bien plus de lumière
Que tous les ampères
De la Terre

delf 05/03/2006 Répondre

Mais une annonce, un soir

Au scotch sur lui collée

Et ainsi rédigée

Lui donna un début d’espoir

« Je t’ai rencontrée là

Tu pleurais ton chat

Depuis je te guette

Dans cette ruelle muette

Si « x » est bien ton âge

Appelle-moi sans ambages :

Au 06 (x-21) 81 (x+53) 86

J’ai adoré notre feu d’artifice. »

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