Poème pour les oiseaux
de Gary Snyder

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie-Christine Masset

Le Castor Astral, 152 p., 16 €

Ami de Jack Kerouac et d’Allen Ginsberg, prix Pulitzer de poésie en 1975, l’Américain Gary Snyder a marqué la Beat generation d’une poésie ancrée dans les mythes, le chamanisme et le zen. Influences diverses pour mieux louer la terre, militant par le langage et l’action pour défendre, et sublimer, le sauvage. Ce recueil majeur, publié en 1960 lorsqu’il avait 26 ans, est construit en trois parties liant l’homme et son sol, remontant aux gestes d’une écologie première : bûcheronnage, chasse, feux. Un long chant, envoûtant, pour retrouver le monde : « Je suis assis sans penser au bord du chemin en bois/Je fais éclore un nouveau mythe. »

Stéphane Bataillon